Réflexions (évasives réflexions)

J'étais en train de me dire, juste avant de commencer à écrire cet article ô combien utile, que je suis heureux.
L'emploi du présent n'est pas fortuit puisque, en effet, en ce moment même, ça continue : je suis heureux.

Le bonheur n'est pas le résultat de toutes une série de facteurs, non. Le bonheur c'est juste un facteur qui surpasse tous les autres. Une raison pourrait ainsi dominer, à l'heure où j'écris, qui serait la suivante : j'ai retrouvé ma connection internet, perdue lors d'un soir d'orage (cela dit, j'aime toujours autant les orages). Mais non. C'est pas ça. Ca vient d'où alors ? D'où cela pourrait-t-il venir sinon de mon proche entourage ? Non plus, pourtant.
Tenez là je suis encore heureux. A cause de quoi ? Pas parce que je m'amuse à monologuer sur internet (non si tu savais comme c'est barbant ami lecteur) mais parce que je vient à l'instant d'arroser mes géraniums, dans une semi obscurité, une pénombre naissante. Le bruit de l'eau qui danse dans l'arrosoir, le chant des grillons, l'herbe tiède qui me chatouille les pieds, les jeunets qui finissent d'éclater sous la chaleur tombante... Bah voilà. Je suis heureux. C'est aussi simple que ça...