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Il était une fois (impro)

Mais mon racontage de vie n'est pas terminé.
En effet, j'ai reçu de nombreux courriers récemment (en fait j'en ai reçu qu'un, les autres c'était de la pub) de la part du PJE, ou Prix of the Jeune Ecrivain.
Alors je suis en droit de me poser la question : que faire ? J'ai bien envie de retenter l'expérience, après une année sabbatique consacrée exclusivement à des plaisirs dépravés et solitaires (si vous saviez...). Le PJE est un concours assez grisant. Et ce n'est pas simplement qu'un travail d'écriture. Mon premier jet (si je peux m'exprimer ainsi après l'évocation de mes plaisirs solitaires) fut infructueux, il est vrai. Mais il me semble bien que l'ébauche d'une histoire, d'un conte plus précisément, germe actuellement dans mon petit cortex.

"Il était une fois un homme et une femme. Un jour, il lui trancha les mains avec son couteau à beurre et s'en servi pour battre ses blancs en neige, car le couple était très pauvre et ne pouvait s'offrir de fouet à pâtisserie, ni de couteau qui coupe. [comme dans les vrais contes ça commence super mal]
Meurtrie dans sa chair, la femme alla consulter son manologue (le gars qui s'occupe des mains). Le manologue lui conseilla d'acheter des prothèses. Mais la femme lui répondit que les fausses mains étaient hors de prix. Elle prit cependant la peine d'aller se renseigner au magasin qui vendait des mains, des vraies et des fausses. Une gentille vendeuse lui annonça qu'une paire de mains c'était effectivement "pas donné". Désemparée, la femme s'en retourna chez elle. C'est alors que sur le chemin apparut un lutin doré avec des grands yeux noisettes, de grandes moustaches lustrées et pointues au bout, un gros nez, une grosse paire de... boucles d'oreilles, et... des toutes petites jambes, ce qui expliquait intrinsèquement que c'était un lutin, quand même.
Le lutin s'adressa à elle en ces termes : "Et comment va ta sœur ?" La femme répondit qu'elle allait bien mais que, elle, elle était pressée alors qu'il fallait mieux qu'il dégage ou sinon ça irait très mal pour lui. Le lutin lui dit : "Pas d'affolage ! Je viens t'annoncer que j'ai une solution à ton problème ! Tranche les mains de ton mari et fait-les toi greffer !" Quelle idée tordue ce lutin avait eu car à son mari elle tenait et que beaucoup ses mains il utilisait ! La femme lui décocha une mandale avec son moignon et s'en repartit vers sa maison.
Mais chemin faisant elle réfléchit... s'arrêta un moment et se reprit. "Non mais... quelle idée farfelue !" Pourtant elle trottait dans sa tête et trottait encore quand elle franchit la porte.
Plus tard dans la soirée, après un dîner fort délicieux, elle réalisa combien les pâtisseries de son mari supplantaient tout autre plaisir. Et l'idée revint, sous une autre forme. Sa dépendance aux pâtisseries l'amena à commettre l'irréparable ! Car, depuis bien longtemps déjà, il y avait un membre pourtant imposant dont son mari ne se servait plus. Et ce fut pendant la nuit, lors d'une petite gâterie, que d'un coup de dents elle lui coupa la sucrerie. Le mari pleura la perte de son membre et demanda "Pourquoi ?" à son épouse qui exultait. Celle ci répondit : "Tu avais le fouet ; maintenant tu as le rouleau à pâtisserie !"
Et depuis ce temps là, il vécurent riches et n'eurent plus jamais faim car on s'arrachait leurs desserts. Mais toujours le secret de fabrication ils conservèrent ! (Ah… Et ils n'eurent pas d'enfants au fait...)"

Bon alors évidemment j'ai un peu de mal à trouver la portée morale de cette jolie histoire et je ne pourrais certainement pas broder cette intrigue fascinante sur 5 pages... mais... qui sait ? C'est un truc à tenter !

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