"Il ne sait plus quoi penser. Là où il croyait qu'il avait trouvé celle qui lui convenait, il se rendait compte qu'elle doutait.
Elle lui a donné tellement pendant si peu qu'il a l'impression qu'elle s'est essoufflée. Elle lui a pardonné tant de fois qu'il n'est même pas certain que Dieu en fasse autant. Lui aussi a pardonné. Ils se sont pardonnés mutuellement. Mais elle doute quand même.
Comment peut-il encore être amoureux alors que ses gestes, ses paroles à elle, se contredisent chaque jour un peu plus ? (comprendre : "où trouve-t-il la force d'être amoureux") Comment peut-il ne plus gaffer alors qu'il ne sait même pas si ça en vaut encore la peine ? Comment ?
Et pourtant... elle en vaut la peine, pour sûr. Toutes les nuits qu'il a passé à la regarder dormir, toutes les autres nuits qu'il a passé à dormir en rêvant à elle... A l'autre bout de la France il a parlé d'elle, et chez elle il évite de trop parler de lui pour qu'il l'écoute parler d'elle.
Bien sûr, des fois il en a eu marre d'écouter des choses inutiles. Les grimaces l'agaçaient parfois, elles l'excédaient même, parce qu'excessives sans doute. Il aurait voulu qu'elle s'engage plus, qu'elle comprenne une bonne fois pour toutes que le traîner dans les magasins (ou tant d'autres choses) n'avait rien de déplaisant pour lui, du moment qu'il puisse la regarder choisir ses fringues d'un œil amusé mais merveilleusement séduit. Il aurait voulu un peu plus de sérieux entre eux, qu'elle sacrifie un peu plus de choses, plus qu'un soir en famille ou plus qu'un repas entre amis et qu'en contrepartie, qu'il soit plus a cheval sur la ponctualité et le téléphone.
Parce que, non, il n'est pas son ami, et il ne le sera jamais. Parce qu'un ami ça sait écouter, certes, mais ça ne sèche pas les larmes, ça ne serre pas dans ses bras pendant plus de 2 heures, ça n'attribue pas non plus un petit coin juste sous l'épaule, ça non.
Malheureusement pour lui, il les a aussi créé ces larmes et, accessoirement, il a lui aussi fait quelques grimaces tout comme il a fait et dit des choses inutiles et contradictoires. Mais après tout... pourquoi pas ? Ils n'ont jamais été forcés à dire des choses intelligentes !
Il comprend à présent pourquoi elle s'est mise à douter. Parce qu'elle a mit des mots sur les sentiments, parce qu'elle a eu de mauvais exemples dans son cercle d'amis qui lui ont fait croire qu'il y avait deux façons d'être amoureux. Lui de son côté il ne cherche pas plus loin : il se sent bien quand il est avec elle. Avec elle il n'a aucune gêne, presque aucun secret, de trop rares et de trop petits mensonges, une folle envie de l'embrasser (etc.), une joie immense quand elle lui fait découvrir quelque chose de nouveau. Il lui fait confiance, il la respecte, et il a toujours besoin de la voir sourire et de l'entendre rire. Il n'a jamais eu peur d'être ridicule et n'a jamais eu honte avec elle.
Il la veut au-delà de tout, il l'aime et pour cela il peut comprendre toutes ses faiblesses. Et il y en a d'autres qu'il voudrait comprendre et qui sont là depuis le début : pourquoi après un compliment elle se marre au lieu de le regarder dans le fond des yeux ? Pourquoi ne peut-elle pas s'empêcher de lui dire qu'il fait une tête bizarre quand il essaye de la regarder tendrement ? Pourquoi à cette dernière question il est quasiment sûr qu'elle répondrait "mais c'est vrai t'as une tête bizarre j'y peux rien !" ? Et du coup pourquoi a-t-il l'impression que, dés le début, elle l'a pris, lui, pour un ami ? (et c'est là où il reconnaît qu'il exagère à fond : après tout il s'en fout de la manière dont elle se comporte avec lui, du moment qu'elle soit prés de lui)"
Bref, ce que je veux d'elle, c'est elle. Et je n'en veux pas qu'un petit bout. Je veux tout. Ou alors je partirais en croisade pour récupérer les miettes perdues dans la bataille.
Je ne veux pas la changer, je ne veux pas de règles prédéfinies non plus, je veux juste vivre quelque chose de simple avec elle, pas surfait, pas sophistiqué. Juste elle et moi en fait, sans personne autour, avec l'un pour l'autre comme repère.
Et si elle le perd en route,
Ce sera sur ma monture au galop que je reviendrais chercher son naturel aussitôt...
(poil au dos)
Elle lui a donné tellement pendant si peu qu'il a l'impression qu'elle s'est essoufflée. Elle lui a pardonné tant de fois qu'il n'est même pas certain que Dieu en fasse autant. Lui aussi a pardonné. Ils se sont pardonnés mutuellement. Mais elle doute quand même.
Comment peut-il encore être amoureux alors que ses gestes, ses paroles à elle, se contredisent chaque jour un peu plus ? (comprendre : "où trouve-t-il la force d'être amoureux") Comment peut-il ne plus gaffer alors qu'il ne sait même pas si ça en vaut encore la peine ? Comment ?
Et pourtant... elle en vaut la peine, pour sûr. Toutes les nuits qu'il a passé à la regarder dormir, toutes les autres nuits qu'il a passé à dormir en rêvant à elle... A l'autre bout de la France il a parlé d'elle, et chez elle il évite de trop parler de lui pour qu'il l'écoute parler d'elle.
Bien sûr, des fois il en a eu marre d'écouter des choses inutiles. Les grimaces l'agaçaient parfois, elles l'excédaient même, parce qu'excessives sans doute. Il aurait voulu qu'elle s'engage plus, qu'elle comprenne une bonne fois pour toutes que le traîner dans les magasins (ou tant d'autres choses) n'avait rien de déplaisant pour lui, du moment qu'il puisse la regarder choisir ses fringues d'un œil amusé mais merveilleusement séduit. Il aurait voulu un peu plus de sérieux entre eux, qu'elle sacrifie un peu plus de choses, plus qu'un soir en famille ou plus qu'un repas entre amis et qu'en contrepartie, qu'il soit plus a cheval sur la ponctualité et le téléphone.
Parce que, non, il n'est pas son ami, et il ne le sera jamais. Parce qu'un ami ça sait écouter, certes, mais ça ne sèche pas les larmes, ça ne serre pas dans ses bras pendant plus de 2 heures, ça n'attribue pas non plus un petit coin juste sous l'épaule, ça non.
Malheureusement pour lui, il les a aussi créé ces larmes et, accessoirement, il a lui aussi fait quelques grimaces tout comme il a fait et dit des choses inutiles et contradictoires. Mais après tout... pourquoi pas ? Ils n'ont jamais été forcés à dire des choses intelligentes !
Il comprend à présent pourquoi elle s'est mise à douter. Parce qu'elle a mit des mots sur les sentiments, parce qu'elle a eu de mauvais exemples dans son cercle d'amis qui lui ont fait croire qu'il y avait deux façons d'être amoureux. Lui de son côté il ne cherche pas plus loin : il se sent bien quand il est avec elle. Avec elle il n'a aucune gêne, presque aucun secret, de trop rares et de trop petits mensonges, une folle envie de l'embrasser (etc.), une joie immense quand elle lui fait découvrir quelque chose de nouveau. Il lui fait confiance, il la respecte, et il a toujours besoin de la voir sourire et de l'entendre rire. Il n'a jamais eu peur d'être ridicule et n'a jamais eu honte avec elle.
Il la veut au-delà de tout, il l'aime et pour cela il peut comprendre toutes ses faiblesses. Et il y en a d'autres qu'il voudrait comprendre et qui sont là depuis le début : pourquoi après un compliment elle se marre au lieu de le regarder dans le fond des yeux ? Pourquoi ne peut-elle pas s'empêcher de lui dire qu'il fait une tête bizarre quand il essaye de la regarder tendrement ? Pourquoi à cette dernière question il est quasiment sûr qu'elle répondrait "mais c'est vrai t'as une tête bizarre j'y peux rien !" ? Et du coup pourquoi a-t-il l'impression que, dés le début, elle l'a pris, lui, pour un ami ? (et c'est là où il reconnaît qu'il exagère à fond : après tout il s'en fout de la manière dont elle se comporte avec lui, du moment qu'elle soit prés de lui)"
Bref, ce que je veux d'elle, c'est elle. Et je n'en veux pas qu'un petit bout. Je veux tout. Ou alors je partirais en croisade pour récupérer les miettes perdues dans la bataille.
Je ne veux pas la changer, je ne veux pas de règles prédéfinies non plus, je veux juste vivre quelque chose de simple avec elle, pas surfait, pas sophistiqué. Juste elle et moi en fait, sans personne autour, avec l'un pour l'autre comme repère.
Et si elle le perd en route,
Ce sera sur ma monture au galop que je reviendrais chercher son naturel aussitôt...
9 commentaires:
"La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve, Et vous aurez vécu, si vous avez aimé."Alfred de Musset
Certes mais pourquoi pas un cauchemar également si "les plaisirs de l'amour sont toujours en proportion de la crainte" ? (Stendhal)
Parce qu'après tout "l'amour craint le doute, cependant il grandit par le doute et périt par la certitude." (Gustave le Bon)
Ainsi cela expliquerait peut-être pourquoi "la raison et l'amour sont ennemis jurés." (Corneille)
Et du coup : "l'amour consiste à être bête ensemble." (Paul Valéry)
"Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé." (Lamartine) (Malheureusement...)
Ce sera un cauchemar que si tu le décides... (Moi lol)
Ça sent le vécu tout ça :)
Comment expliquer ma situation sans trop en dire...
Voilà :
Je suis un peu comme le serveur qui doit apporter un met fin, délicat et délicieux à un client qui n'a pas vraiment faim et cela pour lui redonner de l'appétit...
Avouons qu'ainsi le serveur a toujours la crainte qu'un jour ou l'autre le client refuse le plat.
Paradoxalement le serveur se demande aussi si ça vaut la peine de se casser la tête pour amener de telles assiettes si c'est justement pour se les voir refuser un jour...
(Bien qu'il sache pertinemment que oui, elle en vaut la peine... c'est juste pas facile du tout)
Alors bien sûr que j'ai décidé que ce ne soit pas un cauchemar, seulement j'espère que ses décisions à elle ne m'en feront pas vivre un.
"Alea jacta est." (Ju-les)
Pas bête mais en cas de saturation, tu peux toujours changer de restaurant!!
Et oui, c'est pas facile, sinon pourquoi nous interessons nous à l'Amour?! Mais accroches-toi si tu crois que ça en vaut la peine.
Cependant ne risques-tu pas de gâcher tes sentiments et tes attentions en les offrant à quelqu'un qui ne les accepte pas comme tu voudrais? Après tout 20 ans (presque 21 ) c'est un peu jeune pour rester focalisé sur une personne et attendre qu'elle daigne montrer le même interêt que tu lui montres...
That is the question!!
Terrible raisonnement en effet... mais pour l'instant il n'y a pas saturation.
Le problème c'est que parfois les sentiments sont comme une nappe de pétrole : on sait qu'ils sont là mais il faut creuser un peu pour les faire jaillir.
Parce que je crois qu'il serait présomptueux de dire que j'offre mes sentiments à... : je lui préfère le terme partager, ça me semble plus juste. Et puis en admettant que tu aies raison, ces sentiments ont été largement acceptés et partagés pendant de longs et merveilleux mois.
Et je n'aime pas l'idée d'avoir épuisé cette source pétrolifère !
(oui je sais la comparaison est hasardeuse ^^)
Enfin, je dois être assez bizarre parce que justement, j'ai trouvé quelqu'un sur qui me focaliser : elle.
Et moi qui croyais que l'amour c'était fait pour être heureux et bien dans sa peau sans être naïve...(perso c'est ce que ça m'apporte et je pense que si ça venait à me faire souffrir j'arrêterais. Après je conçois que c'est dur de se défaire d'une belle histoire...)
WHouuaa les gas, vous m'impresioné par votre culture !!! ^^ super, j'ai adoré lire tout sa :) A+ ju
et au faite : encore dsl de la derniere "discution" que j'ai entamé avec toi la derniere fois..... jme demande tjr prq?!!
"Les gars"... lol... l'anonymat n'est pas fondamentalement masculin !
Tiens regarde amigo : http://www.horaz.com/03_Citations/THEMES/amour_001.htm
"L'expérience des autres ne remplace pas l'expérience personnelle, pire : elle la fausse."
"Si nous nous contentions de citations nous serions alors tous prisonniers de l'expérience des Grands, et libres et égaux en droit de penser que l'enfer c'est les autres."
"Je fais ce que je veux, les autres aussi, si je les prends pour modèles, je prends leur volonté avec eux et la mienne devient la leur. Mais peu importe puisque j'y aurais consenti..."
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