Hier soir, devant un chocolat viennois à l'onctueuse crème chantilly, je me suis surpris à penser à la misère du monde.
Donc là je me lève, je la bouscule... rien.
Penser à la misère du monde me fait penser au moyen de l'éradiquer. Logique en somme. Et humaniste. Que c'est beau l'utopie...
Bref voici la question : comment éradiquer la misère du monde ?
Éléments de réponse :
1) Définir la misère du monde,
2) Evaluer la misère du monde.
1) Définition : la misère est au monde ce que Jacques Pradel était à Perdu de Vue. On dit "la misère du monde" comme on dit "le bon dieu", qui paradoxalement n'est pas si bon que ça si l'on constate toute la misère du monde.
Le misérable est la personne frappée de misère.
Misère :
a) interjection marquant un fort désappointement, une déception : "misère, il a encore perdu son portefeuille"
b) Par extension, c'est une pacotille, un aléa sans grande importance : "ces petites misères seront passagères, tout ça ne vaut pas" ou "il a payé ce portefeuille une misère".
c) notion impersonnelle qui n'autorise même pas la possession d'un portefeuille, ou misère économique. Elle peut être aussi d'ordre social ("Yo arrache-toi de là tasspé !") ou encore culturel ("Ah bon elle est pas morte Sylvie Vartan ?"). Généralement, on entend par misère le fait d'être en dessous d'un certain seuil de pauvreté (ou en tous cas en-dessous d'un certain seuil de quelque chose). Mais chaque pays à son seuil de pauvreté... c'est toute la difficulté.
2) Evaluation :
C'est pas facile d'évaluer la misère.
Parce que même en France il y a de la misère. Alors où est-elle et que fait-elle ?
a) Localisation : ce ne sera pas un constat à l'amiable. La misère est une maladie qui se répand au départ sur les pays issus majoritairement de la décolonisation et plus ou moins livrés à eux-mêmes. En langage populo-raciste ce sont des pays de "sauvages !". En langage vulgaire ce sont des "pays pauvres" et en langage diplomatique ce sont des "pays en voie de développement". Le nid douillet de la misère, son lieu commun, c'est l'Afrique, noire de préférence jamais de lait merci. Sinon il y a un peu de misère aussi en Amérique du sud (Rio, Brazil, etc) mais aussi en Asie du sud-ouest, et dans tous les pays en guerre comme le Kosovo, l'Afghanistan, etc.
Donc non, la misère ce n'est pas que la guerre. Arrêter la guerre n'arrêtera pas toute la misère. Eh oui c'est bien dommage mais c'est comme ça.
b) Evolution de la menace : Ca se rapproche, ça vient vers chez nous. Elle arrive jusque dans nos bras, égorger nos fil(le)s et nos compagnes. Heureusement nous avons un Président le con[...]sidérant et dont rien n'échappe à la vue. Et pourtant ! On parlait de misère sociale mais combien de sans-abri, combien de toiles de tentes sur les bords de Seine, combien de restos du coeur, combien d'Emmaüs en France ? Trop, certainement. Enfin que ces gens se rassurent : je pense ardemment à eux et je prie tous les jours que l'hiver cède la place au printemps pour qu'on puisse organiser des battues afin de retrouver quelque corps de plus, ensevelis sous une épaisse couche de feuilles mortes, désincarnés par le froid et la faim. On meurt de faim et de froid en France. On meurt de faim et de froid en France. On meurt de faim et de froid en France.
Heureusement encore, nous avons de la marge avant de battre les américains (du nord cette fois). Cette comparaison nous remonte un peu le moral et nous permet à nouveau de donner des leçons.
La solution à la question de l'éradication de la misère vous sera donnée ultérieurement : je n'avais plus de chocolat, ni de chantilly dans ma tasse.
Cordialement,
Moi-même.
Donc là je me lève, je la bouscule... rien.
Penser à la misère du monde me fait penser au moyen de l'éradiquer. Logique en somme. Et humaniste. Que c'est beau l'utopie...
Bref voici la question : comment éradiquer la misère du monde ?
Éléments de réponse :
1) Définir la misère du monde,
2) Evaluer la misère du monde.
1) Définition : la misère est au monde ce que Jacques Pradel était à Perdu de Vue. On dit "la misère du monde" comme on dit "le bon dieu", qui paradoxalement n'est pas si bon que ça si l'on constate toute la misère du monde.
Le misérable est la personne frappée de misère.
Misère :
a) interjection marquant un fort désappointement, une déception : "misère, il a encore perdu son portefeuille"
b) Par extension, c'est une pacotille, un aléa sans grande importance : "ces petites misères seront passagères, tout ça ne vaut pas" ou "il a payé ce portefeuille une misère".
c) notion impersonnelle qui n'autorise même pas la possession d'un portefeuille, ou misère économique. Elle peut être aussi d'ordre social ("Yo arrache-toi de là tasspé !") ou encore culturel ("Ah bon elle est pas morte Sylvie Vartan ?"). Généralement, on entend par misère le fait d'être en dessous d'un certain seuil de pauvreté (ou en tous cas en-dessous d'un certain seuil de quelque chose). Mais chaque pays à son seuil de pauvreté... c'est toute la difficulté.
2) Evaluation :
C'est pas facile d'évaluer la misère.
Parce que même en France il y a de la misère. Alors où est-elle et que fait-elle ?
a) Localisation : ce ne sera pas un constat à l'amiable. La misère est une maladie qui se répand au départ sur les pays issus majoritairement de la décolonisation et plus ou moins livrés à eux-mêmes. En langage populo-raciste ce sont des pays de "sauvages !". En langage vulgaire ce sont des "pays pauvres" et en langage diplomatique ce sont des "pays en voie de développement". Le nid douillet de la misère, son lieu commun, c'est l'Afrique, noire de préférence jamais de lait merci. Sinon il y a un peu de misère aussi en Amérique du sud (Rio, Brazil, etc) mais aussi en Asie du sud-ouest, et dans tous les pays en guerre comme le Kosovo, l'Afghanistan, etc.
Donc non, la misère ce n'est pas que la guerre. Arrêter la guerre n'arrêtera pas toute la misère. Eh oui c'est bien dommage mais c'est comme ça.
b) Evolution de la menace : Ca se rapproche, ça vient vers chez nous. Elle arrive jusque dans nos bras, égorger nos fil(le)s et nos compagnes. Heureusement nous avons un Président le con[...]sidérant et dont rien n'échappe à la vue. Et pourtant ! On parlait de misère sociale mais combien de sans-abri, combien de toiles de tentes sur les bords de Seine, combien de restos du coeur, combien d'Emmaüs en France ? Trop, certainement. Enfin que ces gens se rassurent : je pense ardemment à eux et je prie tous les jours que l'hiver cède la place au printemps pour qu'on puisse organiser des battues afin de retrouver quelque corps de plus, ensevelis sous une épaisse couche de feuilles mortes, désincarnés par le froid et la faim. On meurt de faim et de froid en France. On meurt de faim et de froid en France. On meurt de faim et de froid en France.
Heureusement encore, nous avons de la marge avant de battre les américains (du nord cette fois). Cette comparaison nous remonte un peu le moral et nous permet à nouveau de donner des leçons.
La solution à la question de l'éradication de la misère vous sera donnée ultérieurement : je n'avais plus de chocolat, ni de chantilly dans ma tasse.
Cordialement,
Moi-même.
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