Dans ses yeux clairs une étincelle. Une flamme qui danse sur l'eau. L'eau lasse et lisse, le plat de la vie qui oppresse la lueur de l'envie. Elle le voit elle le veut elle l'ignore encore un peu, puis elle se relève, tangue et s'abat sur le sol froid. Elle le voit et elle le veut, lui qui a dans son cœur bien plus qu'un feu et bien moins que de la rancœur. Elle ne sait pas, doute, retombe, réagit à l'envie qui s'affaisse pour oublier, tenter d'oublier, s'éloigner pour revenir et revenir pour s'éloigner et se surprendre à avancer. La fièvre s'empare d'elle, déchire sa tête. Ses mains tremblent. Il avance aussi. Il avance trop et la fièvre augmente et l'eau ondule. L'onde de l'onde s'étend et un frisson la traverse. Elle le pousse, hurle, le son cogne contre lui, il titube, plonge et brusquement se raccroche à elle. La main qui s'abat sur son épaule la fait sursauter. Elle recule, se perd alors qu'il se redresse. Il lui fait face. Il la regarde elle s'en va. Il l'a regarde elle s'en va. Il la regarde elle s'en va. Son regard cherche. Elle fuit. Puis se fige, face à lui.
Dans ses yeux sombres un incendie. Il lui prend le bras dans le brasier de ses mains. Il la tire vers lui, l'enserre, l'encercle, leurs corps se rapprochent. Elle ne comprend pas, lui non plus. Ils ne savent pas ce qu'ils font. La folie les gagnent. Les mains se joignent. Les doigts explorent. L'eau s'échappe et déborde ! La flamme grandit ! La fièvre monte encore, la douleur explose ! L'un contre l'autre, dans les flammes dorées du plaisir s'abandonnent, se donnent ! La sueur perle sur son visage, ruisselle sur son corps comme un torrent de lave ! Ils sont aspirés, caressés, léchés par les flammes ! Leurs sens se dilatent, une silhouette se cambre, une autre s'arcboute, ils se mélangent. La bougie se consume, la cire coule. La douleur n'existe plus, seul reste le désir. Elle s'agrippe à lui, l'amène contre elle ! Les deux s'essoufflent et se rejettent et se laissent aller à nouveau. Les langues de feu reprennent leur travail et tout recommence ! Il force, elle le presse. Il obéit, elle crie. Les mains tracent, dessinent, s'agitent, frottent, appuient, compriment sur la surface brûlante qui trésaille pendant que sont gravis les flans du volcan. L'éruption les renverse, font palpiter leurs tempes, les veines saillent et les corps flanchent.
Ils restent tous deux, inertes, à se contempler. Sans un mot. Ils s'endorment.
Dans ses yeux sombres un incendie. Il lui prend le bras dans le brasier de ses mains. Il la tire vers lui, l'enserre, l'encercle, leurs corps se rapprochent. Elle ne comprend pas, lui non plus. Ils ne savent pas ce qu'ils font. La folie les gagnent. Les mains se joignent. Les doigts explorent. L'eau s'échappe et déborde ! La flamme grandit ! La fièvre monte encore, la douleur explose ! L'un contre l'autre, dans les flammes dorées du plaisir s'abandonnent, se donnent ! La sueur perle sur son visage, ruisselle sur son corps comme un torrent de lave ! Ils sont aspirés, caressés, léchés par les flammes ! Leurs sens se dilatent, une silhouette se cambre, une autre s'arcboute, ils se mélangent. La bougie se consume, la cire coule. La douleur n'existe plus, seul reste le désir. Elle s'agrippe à lui, l'amène contre elle ! Les deux s'essoufflent et se rejettent et se laissent aller à nouveau. Les langues de feu reprennent leur travail et tout recommence ! Il force, elle le presse. Il obéit, elle crie. Les mains tracent, dessinent, s'agitent, frottent, appuient, compriment sur la surface brûlante qui trésaille pendant que sont gravis les flans du volcan. L'éruption les renverse, font palpiter leurs tempes, les veines saillent et les corps flanchent.
Ils restent tous deux, inertes, à se contempler. Sans un mot. Ils s'endorment.
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